Roman, 112 pages
Éditions Belin Pour la Science, 2003.
Pour décrire un mathématicien, le réalisme serait une faute de goût. Après une première mort cruelle, le héros de ce roman n'hésitera pas à en connaître d'autres. Est-ce à dire qu'il est protégé contre tout ce qui fait les tragédies humaines ?
Hélas, non ! Il est siège d'une idée fixe, et cette idée fixe, à elle seule, suffit largement à lui faire souffrir mille morts. Il s'est mis en tête de démontrer coûte que coûte une certaine conjecture, dite « conjecture de Goldbach ». Problème qu'on peut supposer coriace puisque, énoncé en 1742, il n'est, malgré de nombreuses tentatives, toujours pas complètement résolu.
Lancé dans une entreprise d'aussi longue haleine, notre héros a tout le temps de mourir, de renaître, de mourir encore avant d'en voir la fin !
Les obstinations d'un mathématicien a été traduit en italien (Sironi Editore, Milan, 2005).